Bivalves

Lutraire en phase d'enfouissement
Lutraire en phase d'enfouissement

Mollusques à deux parties distinctes (valves) plus ou moins symétriques et articulées au niveau d'une charnière comportant des dents et un ligament élastique.

Certaines espèces comme les moules s'attachent aux surfaces à l'aide d'un filament collant appelé byssus, d'autres comme l'huître vivent collées sur un substrat dur. La plupart s'ensevelissent et se déplacent dans le sable ou la vase grâce au pied musculeux. Certains "nagent" telle la coquille saint-jacques en claquant des valves. Presque tous sont suspensivores (ils filtrent avec leur siphon l'eau contenant le plancton). Organismes benthiques, ils vivent plutôt dans le sédiment (en dehors des moules, huîtres et pecten) : ce sont des endobiontes. Parmi les bivalves représentés, une grande partie sont trouvés au sein des laisses de plage, mais ne vivent pas forcément au niveau de l'estran : ce sont des espèces soit infra-littorales, soit de plages ouvertes océaniques (transportées par les courants post-mortem).

En dehors des fixés incontournables (moules et huîtres), les bivalves "typiques" de l'estran sont la coque, la palourde, le couteaux, la bucarde, les lutraires, la telline, le peigne, l'anomie.

Les palourdes affectionnent les vasières à zostères naines du  fond du bassin, qu'elles partagent avec la coque et le scrobiculaire. N’oublions pas les perforateurs, tels le taret qui joue un rôle non négligeable dans la destruction des pignots, les pholades et petricoles qui eux, creusent plutôt le calcaire et que l'on retrouvent sur les jetées ou empierrements divers.

Les enfouis

Les fixés

beau manteau
lima

Parmis les "fixés", il faut bien différencier les permanents (comme l'huître) de ceux qui se fixent avec leurs byssus mais qui peuvent plus ou moins bouger, notament le Chlamys et la Lima qui se déplacent en claquant les valves.

Les fixés perforateurs